Si Maurice de Vlaminck (1876-1958) s’est fait connaitre au salon d’Automne de 1905, aux côtés de Matisse, Derain et Dufy, on oublie souvent, qu’après, il continua à peindre. En 1925, las du tumulte parisien, il s’installa à La Tourillière, près de Dreux, où il admira les paysages évoluant au rythme des saisons, jusqu’à la fin de sa vie. Le peintre « fauve » démontra un attachement particulier à la Beauce et au Perche. En quête de silence et d’authenticité, il engagea un audacieux tournant stylistique fondé sur l’usage d’une matière généreuse et de tons sourds. Vlaminck chercha-t-il à s’affranchir de ses compères de la première heure, afin de retrouver une inspiration plus personnelle ? Comment caractériser cette relation heureuse et accomplie de l’artiste à la nature et quelles en sont les répercutions sur son oeuvre ? L’ exposition, au Musée d’Art et d’Histoire, propose de répondre à ces questions. Elle est complété par un événement à la Chapelle de l’hôtel-Dieu, qui aborde la figure du peintre par les photographies de la collection personnelle de sa fille.
Plein tarif : 4€ Tarif réduit : 2 € (Drouais bénéficiaires de minimas sociaux ou âgé de moins de 25 ans ; Drouais ayant un taux de réduction personnalisé supérieur ou égal à 50%) Gratuit le dimanche